Le 5 février 1921 Alexandra David-Néel entreprend sa première incursion par le nord, à travers le Tibet, en direction de Lhassa, la ville sainte, la cité interdite. Cet essai ne sera pas couronné de succès. « Mais, tout compte fait, écrira-t-elle, le bilan du présent voyage n’a rien d’attristant. J’ai parcouru une grande étendu de pays presque inconnu, j’y ai vu, entendu et appris maintes choses. »
Ces « maintes choses », les voici telles qu’Alexandra David-Néel les a ressenties et vécues en ethnologue, en philosophe, en humoriste aussi.
Déserts sablonneux, jungles luxuriantes ou solitudes herbeuses, humbles cahutes, hameaux vétustes ou gömpas fabuleuses, bandits inquiétants, moines mystérieux ou paysans hospitaliers, le Tibet apparaît vivant sous nos yeux, le Tibet d’il y a soixante ans.
Un témoignage exceptionnel auquel on devra toujours se référer, écrit par un être d’exception qu’on a pu surnommer « la femme aux semelles de vent »
PapaDustream