L’élection de Jorge Bergoglio au souverain pontificat, après la démission de Benoît XVI, s’explique par le sentiment, chez les cardinaux, que le précédent pontificat avait été un échec du point de vue du gouvernement.
Les électeurs du nouveau pape, dont beaucoup ne le connaissaient pas, ont été séduits par son thème de réforme au contenu des plus vagues. Le soufflé de l’enthousiasme retombé, les failles d’un « pontificat de com » son apparues.
Mais les médias reprennent inlassablement la fable d’un pape François progressiste empêché de réformer par des cardinaux conservateurs, alors que jamais pouvoir d’un pape n’a été si grand. Les catégories politiques occidentales ont d’ailleurs peu de pertinence pour un homme formé par le populisme péroniste.
Ce livre n’a d’autre ambition que de montrer derrière la façade, une réalité inconnue du grand public : un pape autoritaire au lieu de l’homme simple et aimable des médias, un réseau de corruption financière et morale au lieu de la réforme de la Curie.
Henry Sire, ancien hiostoriographe de l’Ordre de Malte, a passé quatre années dans la Ville éternelle où il a noué de nombreux contacts à tous les niveaux de la Curie, comme en témoigne la remarquable documentation de ce livre.
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