Stephen Jay Gould, au fil de ses nombreux ouvrages, ne cesse de questionner nos idées plus ou moins bien reçues sur l’évolution du vivant. Ce qu’il affirme avec force est pour le moins dérangeant : l’évolution n’est pas cette inéluctable marche vers une complexité croissante qui, partant des formes les plus simples, culminerait avec l’apparition de cet indiscutable chef-d’œuvre : l’Homme. Prenant pour exemple l’évolution des chevaux et celle du jeu de base-ball, Gould montre qu’il est illusoire d’interpréter une évolution, quelle qu’elle soit, sans prendre en compte l’éventail de toutes ses variations. L’histoire de la vie, résultat d’une évolution contingente, ne saurait se réduire à celle de ses organismes les plus complexes.
Stephen Jay Gould (1941-2002)
Biologiste de renommée mondiale, il est connu pour son œuvre scientifique à la pointe de la théorie de l’évolution, son engagement politique contre le créationnisme et l’ampleur exceptionnelle de son travail de vulgarisation.
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