Fanfaron, hâbleur, aventurier, dispendieux, romantique, truculent sont les maîtres mots qui qualifient ce personnage hors normes, de ce dictionnaire aussi, qui le restitue dans toute sa diversité.
Le décret qui, en 2002, a décidé de la dernière demeure d’Alexandre Dumas ? le Panthéon ? est à lui seul un résumé savoureux de sa vie : » Par ce geste, la République donnera toute sa place à l’un de ses enfants les plus turbulents et les plus talentueux, à l’un de ses génies les plus féconds. »
Ses débuts nous laissent incrédules. À vingt-six ans, la Comédie-Française reçoit sa première pièce, qui plus est par des acclamations. Qui d’autre, après avoir dans son enfance connu la misère, a pu se constituer, par ses droits d’auteur, une immense fortune pour finir sans un sou ? Par son théâtre et surtout par ses romans, Alexandre a fait de lui-même un géant et du passé une épopée.
A.D
PapaDustream