La Richesse des Nations d’Adam Smith, publié initialement en 1776, est encore aujourd’hui considéré comme l’ouvrage classique en sciences économiques, où l’on voit naître, pour ainsi dire, cette discipline aujourd’hui si précieuse. Bien qu’il y ait habituellement peu d’unanimité dans ces matières, où se remarquent surtout les querelles entre les écoles, Adam Smith est reconnu par tous ses successeurs comme un glorieux fondateur, digne d’être lu et cité plus de deux siècles après sa mort.
Et en effet tous font usage de son œuvre : étudiants, professeurs, et même économistes professionnels. Pourtant, si souvent cité, l’ouvrage classique d’Adam Smith est rarement lu, principalement à cause de sa longueur : s’enchainent en effet cinq livres, qui forment souvent deux gros volumes. Pour diffuser les principes économiques dans la population, au-delà du cercle restreint des spécialistes, l’économiste français Jean-Gustave Courcelle-Seneuil s’est attaché à abréger la Richesse des Nations, pour en fournir non le résumé, mais l’essentiel.
Ainsi les discussions fondatrices sur le fonctionnement d’une économie de marché, sur la monnaie, sur la division du travail, sur le capital et même sur l’État, deviennent accessibles au plus grand nombre, pour en faire usage et en tirer profit.
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