Il faut deux jambes pour marcher, et pour bien saisir on se sert des deux mains. Cette évidence a été le point de départ de ce petit traité où les idées s’éclairent en s’opposant deux à deux. La femme sert de révélateur à l’homme, la lune nous dit ce qu’elle est en plein soleil, la cuiller manifeste sa douceur maternelle grâce à la fourchette, l’encolure du taureau est mise en évidence par la croupe du cheval, etc..
L’autre principe de ce livre, c’est que la pensée fonctionne à l’aide de concepts clés qui sont en nombre fini. C’est ce que les philosophent appellent des catégories. Aristote en comptait dix, Leibniz six, Kant douze. Les définir et les analyser, c’est mettre à plat les pièces de la machine cérébrale.
En élargissant sa « table des catégories » à cent concepts, l’auteur a manifesté sa modestie spéculative et son souci d’embrasser la plus grande richesse concrète possible.
PapaDustream