«Je suis fait pour combattre le crime, non pour le gouverner», s’exclamait Maximilien Robespierre à la barre de la Convention la veille de sa chute, le 8 thermidor an II: la formule est caractéristique de sa passion et de son emphase. Elle fait partie de l’abondant florilège qui alimente aussi bien les critiques contre le tribun intolérant que les louanges envers l’homme politique intègre. Tellement intègre d’ailleurs, qu’il finit par agacer le Danton imaginé par Georg Büchner, qui lui lance: «Robespierre, tu es d’une probité révoltante».
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