Sombre repoussoir des Lumières et de la modernité, le Moyen Age peine à se défaire de sa mauvaise réputation.
Pourtant, au cœur de ce millénaire se loge une singulière période d’essor et d’élan créateur, déterminante pour la destinée du monde européen.
Réputé anarchique, le système féodal repose en fait sur une organisation sociale efficace.
L’Église, colonne vertébrale de la société, assure la cohésion des entités locales tout en conférant à la chrétienté une prétention à l’universalité.
Les manières de percevoir et de vivre le temps, l’espace, l’au-delà, l’âme et le corps révèlent les paradoxes d’une civilisation exceptionnellement féconde.
Ainsi, le féodalisme, traditionnellement considéré comme l’âge de la stagnation et de l’obscurantisme, pourrait bien être l’un des ressorts oubliés de la dynamique par laquelle l’Occident a imposé sa domination à l’Amérique d’abord, puis à l’ensemble de la planète.
Porté par une thèse originale, La Civilisation féodale s’est imposé dès sa première parution comme une somme incontournable sur l’histoire médiévale. 4e édition augmentée d’une postface inédite de l’auteur.
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