La vie aurait pu être un tapis couvert d'or pour Loup et Rayane, mais bien souvent, le destin, les étoiles, les conjonctions de hasards, les accidents de parcours se fichent bien du sort des mortels. La mort, c'est cette question qu'a du tutoyer Rayane alors que la vie de Loup ne tenait plus qu'à un fil. Dans une longue lettre, Rayane revit les longs mois de silence, fait part de son voyage mental, se remémore leur vie commune, leurs orages, leurs lueurs aussi, célébrant au passage la vie de son petit prince dormant, sursoyant, repoussant la question fatale, les mots retenus trop longtemps aussi fort que possible. Le séjour de Loup dans ses limbes a plongé Rayane dans son propre purgatoire, nous laissant entrevoir ce qui était jusqu'à présent resté tu et en suspens, la nudité des choses simples, nos vies en successions de moments insignifiants où brillent parfois beauté et vérité. Bien que l'issue soit connue dès le début du roman, Rayane se dévoile dans une déclaration filée où le cœur se dénude et il découvre dans les mots l’enseignement le plus précieux... La victoire revient à ceux qui se sont aimés.

 

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