Une comédie romantique de Noël à déguster sans modération, bien au chaud sous un plaid en sirotant un Glogg, une boisson danoise mise à l'honneur par Scott Foster. Comme Swann, laissez-vous emporter par la magie de l'Alaska, ses immensités enneigées et ses magnifiques aurores boréales ! Magie de Noël assurée ! Les tropes d'un Stepbrother sous le sapin : - Famille recomposée - Proximité forcée - Magie de Noël - Pari Il est son stepbrother ; elle, l’enjeu d’un pari Lorsque son père l’invite à le rejoindre en Alaska afin de passer les fêtes de fin d'année avec lui, Swann, codirigeante de l’agence de voyage familiale, ne s’attend pas à tant de bouleversements. Non seulement son père a une nouvelle femme dans sa vie, mais cette femme a un fils, Scott, bûcheron, mais pas que… Leur première rencontre énerve prodigieusement Swann et quand elle accepte que Scott lui serve de guide, la situation se complique. Surtout que le jeune homme, arrogant et souvent détestable, est irrésistible… mais bien trop beau pour être honnête ! Entre découvertes de paysages sublimes et quête initiatique, Swann n’est pas au bout de ses surprises… *** Tout en confectionnant mon paquet de biscuits, elle me pose des questions sur la France dès que je lui confie venir de ce pays, sur lequel, manifestement, elle fantasme. Elle enveloppe le cake aux fruits confis, se saisit de l’autre, celui aux épices, pour l’emballer lui aussi lorsqu’une voix s’élève à mes côtés : — Je vais prendre ce gâteau, Becki, s’il te plaît ! La pauvre m’adresse un regard désemparé tandis que je réagis au quart de tour en toisant le malotru : — Pardon, mais je l’ai choisi avant vous, prenez-en un autre ! Le visage levé vers lui, je soutiens le regard noir du beau gosse de tout à l’heure, me repais des traits indubitablement virils. Nez droit, mâchoire carrée et affirmée qu’ombre une barbe de quelques jours, belles lèvres pleines et divinement ourlées qu’un léger sourire étire. Il est seul, a troqué ses vêtements tout crottés contre un jeans noir, un tee-shirt blanc sous une chemise à carreaux rouges et nettoyé son cuir. Bon sang, ce qu’il est beau ! Carrément irrésistible ! Je n’ai jamais approché de si près un type aussi canon. Ni aussi grand, fort, à la prestance incroyable, ni si… Ses iris se modifient pour s’emplir de contrariété. Qu’est-ce qui lui prend ? OK, je l’ai maté, mais c’est pas la fin du monde, si ? Et lui aussi m’a matée ! Il m’a même souri et fait un clin d’œil ! Il fouille dans la poche de son jeans, en sort un billet vert. — Tenez ! Payez-vous autre chose ! Pardon ? Je recule sous l’effet de la surprise, résiste à l’envie de croiser les bras pour bien lui montrer, tout beau gosse qu’il est, qu’il ne m’intimide pas, contemple sa main avec dédain avant de remonter prendre possession de ses iris. Un duel s’engage. Ses traits se tendent davantage, ses masséters se contractent et un muscle tressaute près de la commissure de ses lèvres. Il secoue le billet, le regard de plus en plus ardent. — Je suis pressé alors prenez ce billet et renoncez au gâteau. Ben… il ne manque pas d’air, lui ! Néanmoins, sa voix rauque, à la tessiture envoutante, déclenche d’agréables frissons sur ma peau. Mais il est hors de question que je cède !
PapaDustream