Rhaim fit apparaître une clé depuis une poche présente sur sa personne. — Le collier a un verrou. Il le lança sur la table à son tour. » Si je suis dans l’incapacité de résoudre le problème des Immortels, je deviendrai votre loyal servant pour le reste de mes jours. J’étais sur le point de m’évanouir. Le corset qui m’entourait était bien trop serré et mon sang battait à tout rompre dans mes oreilles. Rhaim aurait tout aussi bien pu admettre qu’il n’avait pas encore de réponse au problème, et le prix qu’il payerait en cas d’échec était bien trop élevé pour moi. Je savais ce que cela faisait d’être prisonnière d’une cage. Jamais, jamais je n’enverrais quelqu’un d’autre – encore moins l’homme que j’aimais – dedans. — Père, vous ne pouvez pas accepter ces termes, lui dis-je. Mais mon père était trop occupé à surveiller les autres Kers présents, pesant le pour et le contre de ses options les concernant sans avoir une seule pensée pour moi. Je me levai sur la pointe des pieds, m’appuyant sur l’épaule d’Helkin afin de crier : — Je vous déteste toujours, la Bête ! Dans le but de pousser Rhaim à changer d’avis. Rhaim me lança un sourire espiègle et déclara: — Comme vous le devriez, princesse. Et sachez, également, que si l’on m’offre à vous, je ne vous offrirai plus jamais une once de gentillesse. Ce que je vous ferai fera pleurer les licornes.

 

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