Trois jours charnègues Le père Saint-Max meurt salement dans la cuisine de son appartement de la petite ZUP de Bayonne. C’est un séisme personnel pour le commandant Cortes qui découvre le cadavre encore tiède de Bertrand, le père qui a remplacé le sien. Le retour de Victor Saint-Max, le frère choisi et de Christian, l’aîné devenu un soldat inquiétant, lui font craindre le pire. Malgré les circonstances, la magie des retrouvailles opère entre ces natifs des pays de l’Adour, ni basques, ni béarnais, ni landais, ni espagnols, qui portent génétiquement la joie de vivre, l’odeur des embruns, la fraternité parfumée au jambon et au pinard, brefs entre ceux que dans ce coin, on nomme les charnègues. Les frangins Saint-Max et Cortes foncent dans le tas. En trois jours surréalistes de baston et d’errements diététiques, au fil de rencontres aussi perchées qu’attachantes et en traversant mille deux cents ans d’histoire, ils vont disséquer les mobiles des assassins et remonter jusqu’à leurs commanditaires.
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