Il existe une couleur pour chaque moment de l’existence. Cinabre, garance, rosso corsa, vermillon. Sépia, marron, bistre. Bleu égyptien, azur, ultramarine, sarcelle. Albâtre, obsidienne. C’est dans la palette infinie de l’histoire de l’art que Henry, orphelin, veuf et survivant de la Seconde Guerre mondiale, trouve son salut. Par petites touches contrastées, comme on peint un chef-d’œuvre, Toute la couleur du monde donne vie à un récit prismatique sur l’amour, le deuil et la guérison, qui met en relief la puissance rédemptrice d’un trait de crayon.
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