Il s’en retourne vers ma mère qui est visiblement évanouie, lui prend la main et place l’annulaire droit sur un morceau de chevron qui traînait par là. Il lève la hache et lui sectionne le doigt d’un coup sec. Devant une telle horreur, nous hurlons de concert avec ma mère qui roule sur elle-même en se tordant de douleur : — La prochaine fois je te broierai les deux genoux pour être sûr que tu ne puisses pas courir. Il balance la hache et rejoint son pick-up qu’il ne tarde pas à démarrer pour aller se soûler en ville. Ma mère se tord de douleur au sol en se tenant la main. Nue, elle parvient à se relever et court à la maison tant bien que mal. Avec Shaw nous restons suspendus, abandonnés à notre triste sort : — Jamais je n’aurais imaginé qu’il puisse lui faire ça ! Ce monstre est vraiment un boucher, Tom ! On le tue quand ?

 

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