Règlements de comptes et coups bas sont au menu de ce thriller social aux accents polar, une plongée rare et inédite dans l'Andalousie des migrants, des trafiquants, des flics corrompus et des cultivateurs victimes de l'agro-industrie. Un roman à couteaux tirés où le suspense tient le lecteur en haleine jusqu'au dernier mot. Âgé de 32 ans, Paul Harmann a été reporter pendant près de dix ans pour la presse écrite. Auteur de nouvelles à succès, il a côtoyé les migrants de Dakar à Tambacounda, en passant par la Gambie, et a séjourné plusieurs semaines au cœur des oliveraies andalouses, expériences qui lui ont inspiré ce récit coup de poing, authentique, plein de rebondissements mais toujours très crédible. "Le vieux Manuel, bougon propriétaire d'une oliveraie héritée de ses ancêtres, se demande s'il ne va pas plier boutique, tout simplement. Dans une Andalousie agricole, encore pétrie de préjugés, la main-d'œuvre immigrée qu'il emploie fait grincer des dents ; des âmes mal intentionnées s'échinent à lui mettre des bâtons dans les roues. Cette année à Baza, certains comptent bien l'éliminer. Où Manuel puisera-t-il la force de se battre encore ? Un matin, la réponse frappe à sa porte. Une ultime humiliation le pousse à un baroud d'honneur aussi absurde qu'incontrôlé et réveille en lui ce volcan que l'on croyait éteint."

 

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