Emy Lowens est une fille comme les autres. Sa seule particularité : elle n’a jamais fréquenté personne en vingt ans. Rien d’anormal pour elle, mais un fait qui perturbe Addison Lockwood lorsqu’ils se rencontrent. Lui, qui est un habitué des aventures sans lendemain, est tout le contraire d’Emy. Il est le parfait cliché du basketteur universitaire, elle n’est pas très sociable et a du mal à sortir. Ne dit-on pas que les opposés s’attirent ? Enfin, en tout bien tout honneur, évidemment ! Hors de question pour Addison de tenter quelque chose avec Emy, la première fois est bien trop importante pour la gâcher avec quelqu’un qui ne cherche rien de sérieux. L’ironie de la situation ? Emy commence à être attirée par quelqu’un… Qui n’est autre qu’Addison. Une simple attirance physique peut-elle entacher une amitié ? Est-il seulement possible d’oublier cette attirance ? Et si, à force de combattre nos envies, on ne faisait que les renforcer ? "- Arrête tes délires Lockwood. Je t’ai dit que je manquais d’attention, pas d’amour. Je veux que les garçons s’intéressent à moi, je veux être sexy ! dis-je en faisant la moue, mon regard repartit vers le plafond. - Mais tu es sexy. - Bien sûr, oui. Il attrape à nouveau doucement mon menton pour me forcer à lui faire face. - Tu es sexy, Emy. - Ah oui ? C’est quoi qui me rend sexy ? Mes grosses fesses ? Mes cheveux de déesse ? Ou ma voix nasillarde ? Mon ton ironique n’a pas l’air de lui plaire, il marque une pause avant de relâcher mon menton et de poser son index sur ma lèvre inférieure. - Tes lèvres sont sexy. Je fronce les sourcils, l’intonation sérieuse de sa voix me rend perplexe. - Ta façon de froncer les sourcils quand tu ne sais pas comment réagir est sexy. Ses yeux parcourent mon visage et son regard me donne de légers frissons dans le dos. L’atmosphère a changé, l’air autour de nous est plus électrique. - Ta façon de dire mon prénom est terriblement sexy. Nous sommes allongés sur le dos, nos visages tournés l’un vers l’autre depuis tout à l’heure. Pourtant, plus les secondes passent et plus j’ai l’impression qu’ils ne font que se rapprocher. Je sens son souffle caresser mon nez, un mélange de whisky et de cerise. Ses paroles me donnent chaud, et je n’arrive pas à comprendre cette tension soudaine. Moi qui voulais de l’attention, me voilà servie. - Tu es en train de me draguer, Addison ?"

 

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