Un très jeune homme, presque encore un enfant, amoureux d’une belle princesse de vingt et un ans, Zinaïda, qui joue avec ses sentiments, comme avec ceux de ses autres admirateurs. Mais c’est son premier amour, et il se laisse illusionner. Il va connaître le trouble, la tristesse, l’exaltation amoureuse et la souffrance qu’elle engendre, le bonheur fugace d’un baiser, les affres de la jalousie. Publié en 1860, Premier amour est un texte autobiographique, Tourguéniev ayant vécu une situation semblable à celle de Volodia, le héros de son roman. Son père, officier des hussards, aristocrate désargenté, a épousé sa mère par intérêt. Et lui est infidèle. Premier amour est une histoire pleine de désespoir, de mélancolie. À la fois une analyse du sentiment amoureux, mais aussi du passage vers l’âge adulte, la perte de l’innocence. D’une écriture magnifiée par le charme très poétique des descriptions de la nature qui rythment le texte.

 

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