L’adolescence heureuse de Maiko entre Bruxelles et Hong Kong a volé en éclat le jour où son père, microbiologiste de renommée internationale, a disparu. Revenue d’une plongée dans la drogue, la jeune femme se lance à corps perdu sur les traces de son père, même s’il lui faut arpenter les quatre coins du monde, talonnée par de mystérieux poursuivants, et affronter ses propres démons.Dans ce récit d’une fuite en avant autant que d’une reconstruction, Sonia Molinari instille son talent pour croquer atmosphères et personnages. C’est sans hésiter que l’on s’embarque à la suite de Maiko, héroïne rebelle, fragile et attachante.Sonia Molinari vit près de Neuchâtel, où elle enseigne le flamenco. Avant ça, elle a entre autres travaillé comme hôtesse de l’air et appris à parler cinq langues, un peu comme son héroïne, Maiko Saez. Ne pas laisser le temps à la nuit est son premier roman, qu’elle a porté et peaufiné pendant six ans. Sonia Molinari dit qu’elle est spectatrice de ses personnages et de leur vie. Elle les observe et les transcrit avec l’intuition puissante d’une conteuse.
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