« Nulle époque n’est plus naturellement folle », écrit Michelet de cette fin du Moyen Age – ces années 1380-1420, cœur de la guerre de Cent Ans, où Michel Peyramaure a situé l’action tumultueuse de L’Empire des fous.
Avec Stephen Blake, l’Anglais, et Jordan de Pujol, le Français, on court de Bordeaux, toujours anglaise, à Paris, qui ne sait pas si elle sera française ou anglaise; du Quercy et du Limousin en Irlande, en Italie du Sud et en Bulgarie; de Londres à Rouen en passant par Azincourt.
On côtoie les rois et les reines, les princes et les princesses, les hommes de guerre et les bourgeois, les paysans et le petit peuple des villes – tous emportés dans le vent de démence qui secoue une société (la société féodale) qui chancelle sur ses vieilles assises.
Des monstres et des purs, des fidèles et des traîtres. Et des cœurs simples et sincères, en dépit de tout, pour maintenir la vie.
Au-dessus de ces foules et de ces armées, deux hommes Stephen Blake et Jordan de Pujol, tour à tour amis et ennemis, amis jusque dans la mort; et trois admirables femmes : Alicia, Anthéa, Agnès, incarnations de la folie, du plaisir, du bonheur tranquille – mais que peut l’amour face à la guerre?
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