Au début de l’été 2020, dans un Liban ruiné par la crise économique, dans un Beyrouth épuisé qui se soulève pour une vraie démocratie alors que le monde est pétrifié par le coronavirus, Charif Majdalani entreprend l’écriture d’un journal. Cette chronique de l’étouffement et de l’effondrement se trouve percutée le 4 août par l’explosion dans le port de la ville de 2 750 tonnes de nitrate d’ammonium. Dès lors, elle devient le témoignage de la catastrophe et du sursaut, le portrait d’une cité stupéfiée par la violence de sa propre histoire, le récit de “destins jetés aux vents”.
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