Je m’appelle Roland Cacciari. Je suis un démo, un laissé. Entendre un démobilisé, un laissé pour compte de la Croisade Anti-islamique européenne qui, il y a un an de cela, s’ensablait lamentablement en Libye. Je suis aussi un tasseur de semelle. Entendez un gratteur de guitarion qui essaye de gagner quelques pétros à la terrasse des rapid-food de Marseille. Marseille, la Venise du pauvre, dite aussi « Pieds-dans-l’eau » depuis l’inexorable élévation du niveau des mers. Marseille où vivent plus de 50 % d’émigrés maghrébin, et où je vais découvrir l’ignoble trafic dont ils sont l’objet au nom de la revanche… Mais cela est une autre histoire. Celle de la façon dont j’ai appris à dire merci en arabe.
Jean-Pierre Andrevon, avec vingt ouvrages en solo ou en collaboration, est l’auteur français le plus publié en Présence du futur. Son premier roman, Les Hommes-machines contre Gandahar, a été porté à l’écran en 1988 par René Laloux. Ses livres les plus récents se situent dans la mouvance du « thriller » fantastique ou de science-fiction.
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