J’entre dans un café comme dans un roman. J’attends une surprise, quelque chose de nouveau. Qui m’attire – ou me repousse. Chaque salle a son registre, qui tient à son atmosphère, son style, son rythme, comme une petite musique, son décor, sa disposition, sa lumière, éblouissante, tamisée, froide, une manière dont les voix se posent, avec ses personnages, épisodiques ou périodiques, que je pourrais retrouver d’un jour sur l’autre.Modernes ou désuets, les cafés sont un élément incontournable du décor parisien. Ils sont aussi des théâtres où se jouent à tous les instants des scènes de la vie quotidienne : rencontres fortuites ou programmées, retrouvailles ou séparations, dans la solitude ou la foule… Assis à une table de café, Didier Blonde observe et croque en de délicieuses anecdotes, avec beaucoup d’empathie et de délicatesse, un monde en perpétuel mouvement. Célébration de plaisirs minuscules et subtil autoportrait.
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