LA FEMME DU BOIS
Route Blanche était toujours nue, large. couverte de pavés égaux et réguliers: parfois droite, parfois incurvée, elle n’avait pas de fin. Il y voyait des gens, certes, mais ne se rappelait jamais à quoi ils ressemblaient. II y avait des forêts pleines de fleurs et de couleurs… une chaîne de montagnes gigantesques. étrangement déchiquetées, hérissées de dents et de pics.. D’une altitude vertigineuse. elles avaient les couleurs de la pourpre et de l’améthyste et semblaient dépourvues d’épaisseur. comme découpées dans du carton, et toutes proches. des chapelets de petits soleils entourant leurs pics… II y avait une ville, toute de dômes et de minarets. près d’une mer violette. Et puis il y avait aussi des choses terrifiantes…
PapaDustream