Désormais, le doute n’est plus permis. Les prédictions des mystérieux messages dans l’agenda de Manah se sont réalisées. Quelqu’un cherche à manipuler la jeune fille. Les catastrophes s’enchainent. Mais Manah n’a pas dit son dernier mot… Marc Cantin est né par une douce soirée de printemps. Il a poussé son premier cri le 21 avril 1967, à Lamballe, charmante cité bretonne connue pour ses spécialités raffinées : la choucroute au chocolat et les porcelaines en carton. Cette naissance printanière n’est pas étrangère à la fibre poétique qui anime très tôt le futur écrivain. Voici d’ailleurs, dans son intégralité, son premier poème (CE1) : Pour te dire que je t’aime, je t’ai écrit un poème, je recommence tous les ans, bonne fête Maman. Ces premières lignes ne laissaient aucune place au doute : Marc deviendra écrivain. Après des études remarquables (il aime tellement l’école qu’il y revient souvent le mercredi après-midi pour copier des lignes et des lignes) et quelques égarements que réserve parfois la vie, il publie ses premiers livres en 1992 dans des magazines de presse pour la jeunesse. Depuis, il ne cesse de tapoter son clavier. Le matin, il se glisse dans la peau d’un indien, l’après-midi, il est une aventurière perdue dans la jungle. Le lendemain, il devient un explorateur à bord d’une fusée rutilante. Il invente des tas de héros, filles et garçons, et se laisse entraîner avec joie dans les histoires les plus abracadabrantes.
PapaDustream