François mène la vie dont il a toujours rêvé. Du sport et une alimentation saine. Une profession intéressante et valorisante comme directeur d’école primaire. Une jolie maison dans un village près de Montpellier. Un chien jappant dans le jardin. Un mari dévoué et cadre supérieur. Puis, dans une semaine, la naissance de leur bébé aux États-Unis, grâce à une gestation pour autrui. Or, le jour du départ en avion, son époux Ahmed disparaît en laissant une note : «Désolé, ça ne va pas le faire. Je t’aime.» Ces mots bouleversent au-delà de leur couple. Chacun se remet en question dans ses valeurs et se heurte à ses contradictions. Peu importe l’âge, l’orientation sexuelle ou la religion, quiconque se rapproche ou s’éloigne d’une vie «comme il faut» en subit les conséquences. Après son autobiographie Bonjiour Miéssieur, un prof en Inde, et son roman Les Dettes de Je, un roman fustigeant certaines injonctions sociales imposées aux femmes, Benjamin Audoye s’intéresse à la gestation pour autrui. Dans Comme il faut, il nous livre un récit bienveillant, mais en aucun cas militant, qui se déroule à Castries, le village héraultais de son enfance.
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