Douze ans après le dernier tome des Chroniques de l’Asphalte, nous retrouvons la bande de copains vivant dans une cité HLM au milieu des années 80. Les voici ici confrontés à l’art sous toutes ses formes : émerveillés, obsédés et influencés par la culture, encore omniprésente dans les quartiers à cette époque. Au fil des chroniques, nous suivons Karim, Daniel, Dédé, Samuel et les autres, à la représentation d’un spectacle de danse contemporaine, au tournage du clip « l’Aziza » de Daniel Balavoine, au premier one man show de Smaïn… L’un essaie d’apprendre un poème de Verlaine grâce à une drôle de méthode ; un autre, à la voix de crécelle, de séduire une fille qui n’aime que le chanteur de U2 Bono ; un autre, de regarder Canal+ sans décodeur ; un autre de devenir Rasta après avoir été Skinhead… Les photo-clubs sont ouverts, les salles de cinéma pleines, le bicentenaire de la révolution va être fêté, on joue à L’agence tout risque dans les caves, les casses de voitures et les parkings, les mères regardent Véronique et Davina à la télé pour faire du sport, les pères regardent aussi, sans faire de sport. Il y a celui qui rate le film du dimanche soir pour se débarrasser de cendres encombrantes, celui qui a failli mourir le jour où Coluche est mort… Et cette question fondamentale : Qui est le mieux coiffé, de Jean-Pierre Foucault et de Patrick Sabatier ? Peut-être Michel Drucker !
PapaDustream