Solidaires du droit à l’excellence pour tous, Sylvie et Paul avaient réservé un accueil enthousiaste aux déclarations de principe du proviseur du collège Camille-Claudel sur l’utilité citoyenne des processus incluants, puis à l’ouverture d’une classe d’enfants autistes. Plus tiède fut néanmoins la réaction de Paul à l’annonce de la création d’une classe de primo-arrivants et des effets immédiats sur les tenues vestimentaires arborées par les mères de famille lors des réunions pédagogiques ou des sorties de classes. Il considéra cet événement comme la marque ultime d’une sorte de menace insidieuse, ou pour dire les choses plus crûment, comme il le confia à Sylvie en ce début de printemps, la preuve tangible que Bérénice était scolarisée dans un collège de merde.
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