Il me prit parce qu'il avait besoin d'informations. Il me garda parce qu'il me voulait. Vincenzo King pensait que je savais quelque chose à propos d'un homme qui l'avait trahi, mais ce n'était pas la raison pour laquelle je me rendais à la Nouvelle-Orléans, usée et endolorie ; mes fesses brûlaient encore à cause de sa ceinture. Lorsqu'il me mit à nu et me punit, peut-être était-ce juste pour le travail, mais par la suite, ça ne l'était plus. Tout cela me parut sauvage, honteux, et très, très personnel. Je suis son jouet dorénavant, et non celui que vous gardez sur une étagère, dans une boîte. Il va jouer avec moi. Il va me rendre humide et me salir. Et le lendemain, ce sera la même chose.
PapaDustream