Qui aurait pu prévoir que la délicieuse Madeleine allait traverser toutes ces épreuves ? Le grimoire au rubis sans doute… mais il reste étrangement silencieux, bien à l’abri dans l’antre de maître Hamelin. Et voilà qu’un autre grimoire, un grimoire à la pierre noire, un grimoire diabolique, semble mener la danse dans la ville de Montgrèze. Est-ce lui qui fait surgir des spectres le soir aux coins des rues ? Est-ce lui qui menace Madeleine et sa famille ? À Montgrèze, cet été-là, Madeleine, dont le fiancé Aurélien a été assassiné, cherche à retrouver la sérénité en écrivant de la poésie et en assistant sa jumelle à l’herboristerie. Marguerite, de son côté, n’ose annoncer à leurs parents adoptifs son idylle avec Salviat. Mais cela n’empêche pas la vie montgrézienne de se dérouler comme d’habitude, avec sa fête des myrtilles à la Saint-Louis, fin août, et sa fête des esprits, fin octobre. Or ces fêtes suscitent une grave polémique : les autorités doivent-elles autoriser ou interdire de danser la nouvelle danse à la mode, la sarabande, qualifiée par certains de «danse des sorcières» ? De la polémique à l’émeute, il n’y a qu’un pas. Et un jeune musicien provocateur n’hésite pas à souffler sur les braises… Pendant ce temps, la veuve Chanauze cherche par tous les moyens à évoquer le spectre de son fils Aurélien. Serait-elle prête à participer à un sabbat, comme l’indique la recette d’un grimoire noir détenu par des nécromanciennes ? à sacrifier un nouveau-né ? Et dire que Suzanne Tarondeau, la mère adoptive des jumelles, attend enfin son premier enfant… Les jumelles, aidées par le Grimoire au rubis, pourront-elles sauver le bébé ? Que fera Salviat ? Et le musicien rebelle pris dans cette partie qui se joue entre spectres et vivants ?

 

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