L’amour de la terre, la joie de vivre, un humour tendre et malicieux, tels sont les traits permanents que révèlent ces contes et légendes d’U.R.S.S. où les enfants, les vieilles personnes et les animaux vivent dans une intimité chaleureuse et complice.
Ainsi, l’histoire de Vorobeï le moineau, d’une drôlerie irrésistible et toute en clins d’œil. Parfois, c’est une véritable philosophie de l’existence qui se dégage du récit comme dans Le trop sage goujon, discrète réprobation de l’égoïsme et de la peur de vivre. D’autres contes retracent les tours pendables que se jouent le Loup et le Renard, et d’autres animaux. Le chasseur Iémélia est l’émouvante histoire d’un vieil homme qui, sur le point de capturer un jeune faon, promis à son petit-fils, y renonce par pitié. Petko. enfin, raconte l’amitié touchante d’un petit garçon et d’un soldat, durant la guerre russo-turque.
Aventure souvent tragique mais qui se termine dans la joie. Cette fin heureuse est bien le reflet d’une constante de l’âme russe : son inébranlable optimisme.
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