« Notre vie était impossible à croire, il me fallait rassembler des preuves. À chaque disque, chaque concert, je n’ai cessé d’écrire, comme autant de pièces à conviction. À la mort de mon frère, Fred, j’ai rencontré le néant. Rien. Après une année de stérilité artistique, je me suis replongé dans cet amas de textes, et j’en ai tiré ce témoignage : le road-trip d’une tournée, l’aventure infernale de notre duo au sein d’une scène underground magnifique et infecte à la fois. Tous les jours, 23 heures de souffrances motivées par le shoot d’une heure sur scène.
Les sales chiens, c’est nous, artistes enragés, mais c’est aussi une métaphore de l’amour inconditionnel qui nous lie toujours, Fred et moi, au-delà de sa disparition. »
PapaDustream