» Ma mort est là, pourtant j’ai encore beaucoup de choses à dire. J’étais en paix avec moi-même.
Maintenant je ne suis pas en paix. Il faut éclaircir certains points. » Sur son lit de mort, le père Icabache revient sur son passé et donna des cours de marxisme à Pinochet et passa des soirées chez Maria Canales, dont le mari torturait des opposants au régime… Il tâche de se défendre d’accusations qui ne sont qu’une ultime manifestation de sa conscience. Le portrait s’achève, visionnaire, grotesque et effrayant, sur son apocalypse.
Bolaño éclaire un demi-siècle d’histoire chilienne et s’interroge : Que peut la littérature face aux ténèbres ?
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