« Si ce roman a jailli de moi d’un trait, c’est à la manière du sang qui coule d’une blessure. La dernière ligne écrite, j’étais comme vidé de vie », avoue Bernard Clavel qui atteint là une force tragique, une puissance et une maîtrise uniques.
L’intensité du drame est à la mesure de sa brièveté. Des mots simples et forts nous mènent dans ce pays aussi mythique que vrai, où les hommes, isolés de tout, perdus dans les brouillards d’une montagne toujours noire, enfermés dans leurs secrets, se dressent, rudes, fiers et sauvages.
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