Chien Brun, « personnage fétiche que l’on rencontre tout au long de l’œuvre de Jim Harrison », était, pour ainsi dire, un alter ego fantasmé de l’auteur. « Fabulateur, frondeur, sorte de “lord Byron des femmes de petite vertu’’, cet incorrigible anar – qui fait croire qu’il a du sang indien dans les veines – s’ingénie à rouler dans la farine les shérifs et les juges du Michigan, une contrée dont il connaît les moindres ruisseaux. Pas de toit, pas de numéro de Sécurité sociale, “né pour ne pas coopérer avec le monde’’, Chien Brun ne possède qu’une vieille peau d’ours.
Et assez d’humanité pour attendrir les lecteurs. »
André Clavel, Le Temps
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