Deux drames marquent ces quatre nouvelles : la guerre, Kenzaburô Ôé avait dix ans en 1945, et la naissance, en 1964, de son fils anormal qui lui a révélé le véritable chemin de la vie.
Si les récits de Kenzaburô Ôé ne sont jamais totalement autobiographiques, tous en revanche prennent naissance dans son expérience personnelle. Dans Gibier d’élevage, l’auteur décrit l’impact sur les esprits, dans un village montagnard, de la présence d’un prisonnier noir américain.
Dans Dites-nous comment survivre à notre folie, nous sont contés les efforts d’un père pour nouer avec son fils handicapé mental des relations aussi étroites et fines que possible. La dernière nouvelle est l’un des textes les plus déconcertants et les plus complexes de ce romancier qui fut couronné par le prix Nobel en 1994.
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