L’expédition conduite par Erik Larsson à l’intérieur du continent sud-africain se termine par un désastre: le guide se suicide, les porteurs s’enfuient, les deux Blancs qui l’avaient conçue meurent. Elisabeth Larsson reste seule survivante, au milieu de l’immense veld. Apparaît Adam, un esclave en fuite, qui a suivi le convoi de loin.
Cette femme blanche, cet homme noir que tout sépare vont cheminer ensemble des mois, vers ce qu’ils appellent encore la civilisation. Mais le vrai cheminement s’accomplit en eux-mèmes à la rencontre l’un de l’autre et de l’amour qui va les unir.
On retrouve dans Un instant dans le vent la mème langue somptueuse, le mème amour passionné de la terre africaine et la mème condamnation des rigueurs de l’apartheid que dans les autres romans d’André Brink.
La montée de l’amour entre ces deux ètres est une des plus belles choses qui aient été écrites. Françoise Xenakis, Le Matin.
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