Demba, un jeune malien, a marché trois ans avant d’arriver à Paris. Il a quitté sa condition d’éleveur pauvre après un drame abominable. Mathieu, critique d’art, touché au plus profond par la mort d’un jeune enfant, est un quinquagénaire désabusé. Deux souffrances, deux errances, deux solitudes. Un tableau de Pablo Picasso va les réunir et les sauver.
Dans ce conte lumineux, hymne puissant à la tolérance qui donne raison à André Malraux lorsqu’il affirme que l’art est « le plus court chemin de l’homme à l’homme », Daniel Schick oppose la paix infinie des musées à la fureur du monde faite de violence et de rejet de l’autre.
Homme de culture, de radio et de télévision, Daniel Schick rend dans ce premier roman un hommage vibrant aux musées qu’il considère comme des « biens existentiels », et à l’art qui sauve et élève l’homme.
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