« Je suis la preuve vivante que les héritiers ne sont pas toujours à la hauteur. »
Louise hérite d’une des plus mythiques maisons de Saint-Tropez. Acquise il y a près d’un siècle par sa famille, cette bâtisse sur la mer est devenue un bien hors de prix. Si hors de prix que l’héroïne doit renoncer à ce lieu cher de son enfance.
Comment garder ses rêves inscrits à même la peau que le sel de la mer aura transformés en peines, en sourires et en larmes ?
Faut-il payer la double peine : la perte et la honte sociale de ne pas être en mesure d’en sauver les murs ? La honte de tous ceux qui un jour se révèlent incapables de prendre la suite.
Est-ce que nous nous confondons avec nos souvenirs ?
Louise a joué, aimé, nagé, pris le soleil tout autour de ce lieu où la mémoire s’engouffre soudain comme le ressac de la mer toute proche.
Aurait-elle voulu aussi y vivre âgée et y mourir ?
« Tout le monde veut y être enfoui un jour, pour y voir passer les bateaux et pour que le soleil y chauffe ses os disjoints », écrivait Françoise Sagan, à propos du cimetière de Saint-Tropez. Sagan qui connaissait si bien la douleur de la perte.
PapaDustream