« On m’a souvent demandé ce que devenait Vincent. Moi-même, plus d’une fois, je me suis dit : quels chemins a-t-il empruntés, cet amoureux brutalement rendu à la solitude ? J’ai fini par trouver une réponse. »
Ph. B.
À la dernière page d’En l’absence des hommes, son tout premier roman publié en 2001, Philippe Besson laissait Vincent, son très jeune héros, dévasté par la mort de l’être aimé et résolu à rejoindre des contrées lointaines.
Sept ans plus tard, Vincent revient en France après avoir erré du Moyen-Orient jusqu’en Amérique. Il ne reconnaît rien du Paris qu’il a connu. Le hasard le met en présence d’un jeune homme talentueux, brillant, charismatique qui l’entraîne dans les milieux intellectuels parisiens et les folles nuits de Montparnasse.
Mais la malédiction n’est jamais loin. Ces enfants du siècle auront-ils le temps de grandir ?
Ce beau livre, à la fois grave et lumineux, est un chant d’amour déchirant à la gloire des disparus. Il dit aussi, en des jours incertains, l’espoir d’un renouveau.
PapaDustream