Quel imbécile a dit qu’on ne pouvait pas fuir ses problèmes ? Auteur raté vivant à San Francisco, surfant toujours sur le petit succès d’estime de son premier roman, et sur le point de souffler ses cinquante bougies, l’infortuné Arthur Mineur est convié à une cérémonie à laquelle il veut à tout prix échapper : le mariage de son ex-compagnon.
Profitant de plusieurs invitations aux quatre coins du monde, il décolle aussitôt pour une tournée des foires du livre, salons, rencontres et performances artistiques au cours de laquelle il tombera presque amoureux à Paris, frôlera la mon à Berlin, échappera de justesse à une tempête de sable au Sahara, s’inscrira malencontreusement à une résidence littéraire en Inde et finira par tomber sur la personne qu’il n’aurait jamais imaginé rencontrer si loin, perdu qu’il est alors sur une île déserte en pleine mer d’Arabie.
Riches en rebondissements et emplies d’une délicate poésie du désespoir, ces Tribulations d’Arthur Mineur, sorte de Bridger Jones au masculin, sont avant tout l’histoire hilarante d’un Américain à l’étranger, et l’alliance parfaite d’une grande maîtrise littéraire et d’une intrigue amoureuse aux multiples formes d’humour délicieusement contagieuses.
PapaDustream