Londres, fin du XIXe siècle, un jeune homme bien tourné monnaye ses charmes. Il confie les souvenirs les plus sulfureux de son initiation sexuelle à l’un des ses clients et lui livre le récit de ses aventures rémunérées dans une aristocratie avide de s’encanailler. En une série de tableaux malicieux où affleurent parfois l’indignation et l’amertume, se lit en filigrane la condition des « uraniens » dans la société britannique de l’époque.
La part d’ombre qui rôde dans ce microcosme n’est pas passée sous silence. C’est aussi dans ses contrastes et ses aspérités que gît l’intérêt des « Péchés des cités de la plaine ». Au fil des pages s’élabore une fresque érotico-sociale où se reluquent l’or et la boue, et d’où naît une œuvre tour à tour affriolante ou choquante.
Ultime avatar de la tradition littéraire « décadentiste » lié au mythe de Sodome et Gomorrhe, ce texte est proposé pour la première fois au lecteur français dans une traduction fidèle et savoureuse.
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