II est peu d’écrivains qui, à l’instar de Heinz Konsalik, aient su, sous une présentation romanesque, se pencher avec autant de talent sur les problèmes personnels auxquels la monstrueuse impersonnalité de la guerre a donné un relief aussi démesuré
Dans son dernier ouvrage : le Coeur de la 68 Armée, la grandeur tragique d’un amour qui surgit brusquement sous les bombes, dans l’horreur des massacres et des destructions, n’est-elle pas une des manifestations humaines que la guerre devait détruire, et qui, au contraire, atteint une réalité extraordinaire du fait même de sa paradoxale irréalité?
Dans ce livre sur Stalingrad qui n’est pas comme les autres, c’est au lecteur qu’il revient d’apprécier l’admirable talent de ce profond peintre de la misère qu’est Konsalik.
PapaDustream