Quel rapport peut donc exister entre la disparition d’un chanteur de pop britannique, un homme de dos avec une valise bleue dans un aéroport et le bon goût des Palmito ?
C’est le mystère que vont devoir résoudre, chacun de leur côté, Lubin et Blanche. Si tout semble séparer ces deux inconnus, l’annonce du décès de Mark Hollis, le chanteur de Talk Talk, est un véritable cataclysme dans leurs vies. Pourquoi ?
Un concours de circonstances qui n’a rien d’une coïncidence va les rapprocher pour mieux les contraindre aux souvenirs.
Sur le bout de la langue est comme une madeleine de Proust, ce bon goût qui nous ramène directement en enfance… ou comme un sentiment que nous n’arrivons pas à formuler. Sur le bout de la langue est à la fois un hommage aux souvenirs et un hymne à l’avenir. Olivier Sorin dissémine des fragments d’êtres comme des pièces de puzzle qui s’assemblent au fil des pages jusqu’à dessiner la fresque que nous avions sous les yeux depuis le début sans pour autant la voir.
Tout en nostalgie, Olivier Sorin dépeint une fois de plus l’insoupçonnable force des liens qui nous unissent dans ce roman où les occasions manquées ont autant d’importance que celles que nous avons le courage de saisir.
PapaDustream