Fin psychologue, incomparable conteur, Pelot s’acharne à décrypter ce sentiment sordide : la certitude qu’on n’a plus rien à perdre, qui donne fatalement un coup de pouce à une brutale fin, au fil d’une musicale et grave écriture. » L’Humanité
« Une tragédie de la terre aux héros à la fois frustres et grandioses, dont les réactions viscérales ne surprendront que ceux qui n’ont jamais fréquenté les paysans. Pelot à son top-niveau. » Michel Lebrun, L’Année du polar
Un polar grandiose, qui dit la douleur des existences sordides, l’impasse de la violence en vase clos.
Malheur, c’est le nom d’une famille vosgienne ; bien nommée. Une tribu, dont autrefois l’un des membres a été tué par sa femme, une « d’ailleurs », une pute. Elle a fait de la prison mais le clan Malheur ne s’estime pas vengé pour autant. Elle s’est remariée, la garce, et attend un enfant pour bientôt, de ce Jocco. Le jour de la fête foraine au bourg, Jocco est abattu dans son atelier de menuiserie, par un tireur inconnu. Il y a de la vendetta dans l’air.
Et la future mère, enceinte jusqu’aux yeux, qui prend un flingue pour aller dessouder tous les enfants de Malheur ! Et sa fille, quinze ans, hard-punk-plouc de choc, qui veut en faire autant, et les autres…
(Michel Lebrun, L’Année du polar)
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