Sans-papiers en péril, Chet Baker ressuscité, stripteaseuse manipulée par un sadique, Crackman en perdition, Zidane de banlieue cassé par des nazis ordinaires, mère sous lithium, un flingue à la main contre les forces du mal. De Barbès à la cité des Cinq Mille, c’est toujours la même déroute qui colle aux semelles des perdants. Bons pour l’asile, pas pour les flics, sous l’oeil goguenard de l’état triomphant et du troupeau amorphe des normalisés. Les mouvements de l’écriture sont incessants. Le roman noir, on l’oublie trop souvent, est aussi une écriture que Villard contribue inlassablement à renouveler d’un livre à l’autre. » (Anne Routin, Les Inrockuptibles) »
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