Quand, au printemps 1978, Séraphin Cantarel, conservateur des monuments français, débarque avec son assistant Théo au Mont Saint-Michel, les côtes normandes sont souillées par le naufrage de l’Amoco Cadiz. Le projet de classement du Mont au patrimoine mondial de l’Unesco peut-il être compromis ? C’est en tout cas dans ce climat de désarroi que le conservateur investit « La Merveille de l’Occident » avec comme objectif de procéder à la restauration de la flèche du sanctuaire sur lequel veille le célèbre archange. C’est alors qu’un religieux est découvert noyé au pied des remparts et que Cantarel croit déceler chez un jeune Bénédictin un moine copiste qui joue habilement le faussaire. Jamais le Mont Saint-Michel n’avait été le théâtre d’étrangetés aussi machiavéliques que perverses, attisées par un sournois vent d’ouest…
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