Merci pour la nuit. — André C’est le mot que je trouve à mon réveil sur la table de nuit de l’hôtel, où m’attendent également un malheureux muffin et un verre de jus d’orange. Et rien d’autre. Pas de numéro de téléphone, pas de message. Je ne connais même pas son nom de famille ni l’endroit où il habite. Vraiment? On manque de casser le lit king size à deux reprises, et mon coup d’un soir ne prend même pas la peine de me dire au revoir? J’espère sincèrement ne jamais revoir ce crétin de ma vie. Mais il semblerait que l’Univers ait d’autres projets pour moi. Car devinez qui se révèle être mon nouveau patron? Je vous le donne en mille, monsieur le beau gosse en personne. Je crois que je préférerais encore me faire arracher une dent sans anesthésie que de continuer à être son assistante. Il est froid, arrogant et exigeant, et rien de ce que je fais ne semble assez bien pour lui. Si je n’avais pas désespérément besoin d’argent pour payer mes études, je n’attendrais pas une seconde de plus pour démissionner. Et puis, l’impensable finit par se produire. Lorsque le cinquième test de grossesse affiche deux lignes verticales, il me faut faire face à la réalité: je porte le bébé de mon ordure de patron!

 

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