Matt me prend par la taille, me soulevant sans difficulté, et me repose à terre. Sans pour autant retirer ses mains puissantes de mes hanches.
Putain, il est super grand ! Avec mon mètre cinquante-cinq, j’ai l’air d’un modèle réduit à ses côtés. Un parfum musqué et boisé émane de lui…
Mais qu’est-ce que j’ai à rester là sans bouger ?
Allez, bouge, fais quelque chose, essaie au moins d’aligner deux mots, espèce de quiche !
Je me maudis intérieurement d’être à ce point troublée par sa présence si proche.
– Ça va ? Pas de vertiges ? me demande Matt.
– Ça va, oui.
Je m’écarte de lui, un peu vite peut-être, afin que mes hormones cessent leur compète de trampoline. À en croire son large sourire, mon trouble n’est pas passé inaperçu.
Et merde !
PapaDustream