Lara a tout pour être heureuse : l’homme idéal tout d’abord, mais aussi et surtout une maison à l’ameublement suédois flambant neuf.
Oui… la vie de Lara serait absolument parfaite… si Lara n’était pas Lara ! A savoir une trentenaire complexée, hypersensible, paranoïaque (et légèrement névrosée). En réalité, depuis sa fausse-couche, Lara déprime. Pas seulement à la manière des héroïnes de série, autrement dit à grand renfort de scotch (la boisson, faut-il le préciser?) et de malbouffe, non ! Rappelez-vous : elle est hypersensible… C’est donc très logiquement que notre héroïne de roman à nous passe sa triste vie à dynamiter, la plupart du temps consciemment, toujours consciencieusement, tout ce qui pourrait l’éloigner de sa morosité.
On peut cependant lui reconnaître une chose : son œuvre autodestructrice s’achève en apothéose… par un divorce. Le mauvais côté ? Lara est folle amoureuse de son ex-mari. Le bon côté ? Il faut parfois toucher le fond pour se sentir prêt à remonter la pente.
PapaDustream