Si Friedrich Nietzsche a pu, en son temps, déclarer « Dieu est mort », personne, à ce jour, à notre connaissance, ne s’est aventuré à proclamer la mort de Satan.Nous ne nous y risquerons pas. Nous nous contenterons d’évoquer sa haute figure dans ses métamorphoses, ses pompes et ses œuvres. Et, en un prolongement dramatiquement logique, le bouc émissaire tout trouvé qu’est la femme. À l’heure où le féminisme prend un nouveau visage et s’incarne dans la figure mythique de la sorcière, il est essentiel de revenir sur le processus qui a conduit à cet état de fait : le Diable.Du Moyen Âge à nos jours, Dominique Labarrière dresse les multiples visages de l’incarnation du Mal, mettant en exergue l’utilisation qui en a été faite afin de modifier le statut des femmes : découvrez quelle est cette conception de la femme que les puissances religieuses et laïques vont s’employer à promouvoir à partir des dernières décennies du XVe siècle.
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